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« Musicien-rêveur à l'hystérie nonchalante, grand bonhomme aux bizarreries tordantes,

bassiste génial, mélodiste-troubadour … Poétique, drôle, infiniment drôle. Emouvant et drôle. 

 

François puyalto est un berger, le berger d'un troupeau de mots qu'il a gardé longtemps à l'abri des oreilles

des autres. A force de lire tout ce qui lui passait sous le nez, les mots ont toqué à la porte…

 Et puis à un moment donné, merde,  il faut bien gueuler ou chuchoter quelque chose si on veut pas crever d'asphyxie dans ce monde de dingues!  Alors voilà, les mots il les lâche, il les offre et ils gambadent dans la prairie. Une prairie verdoyante, une prairie où on chante, où on n'arrête pas de chanter…

 Donc maintenant  oui, chanteur ! 

 

Chanteur parce que la poésie compte plus que tout.

Chanteur aussi parce que fou,  parce qu'avec toute cette musique de partout, les mots explosent, dansent, jubilent.

 

Chaque chanson de ce garçon est un ovni jubilatoire et ciselé. Ciselé dans une toile où  le jazz, le rock,

le moyen-âge et l'Afrique font une énorme chouille. Une chouille où on a tous les droits, où les mots planent

au dessus de l'eau comme des oiseaux volant vers les pays chauds avec devant, comme figure de proue,

ce drôle de pâtre excentrique et calme qui viendrait de se réveiller d'un long rêve étonné.

Puisse-t-il nous le raconter, ce rêve, pour de longues années ! »

 

 

Emily Loizeau

" (...) un élégant passeport vers une reconnaissance d’auteur. Le musicien, lui, ne manque pas de créativité, de goût des autres surtout. Il partage quantité de projets, accompagnent nombre d’artistes et pas seulement Emily Loizeau (...) C’est un trio très électrique donc, où effectivement la basse occupe une place de choix. Et c’est un vrai bonheur pour qui aime être emporté dans son tempo profond (...)"

 

Lire la chronique complète de Claude Fèvre sur Nosenchanteurs.eu

 

 

 

 

 

"Le CV de bassiste de François Puyalto est bien fourni. Maintenant, il chante !

Et c’est peu dire que ses chansons sont entraînantes. Elles sont joyeuses et sensibles, élaborées mais offertes à l’impro, écrites par un quadra qui a roulé sa bosse sur scène et se lance avec une inventivité

et un enthousiasme juvéniles dans cette nouvelle aventure." 

 

Le Festi’Val de Marne

 

 

 

 

"Que la découverte d'un artiste se fasse par le disque ou la scène, l'une des plus grandes déceptions est de ne pas retrouver dans le second ce qui nous séduit dans le premier et vice versa. Aucun risque avec François Puyalto.

 

La découverte par le live de son univers protéiforme offre une expérience belle et sauvage... ses prestations relèvent de la performance, sans pour autant tomber dans la démonstration. Il fait montre d'une facilité, d'une agilité et d'une musicalité rares, sans hâblerie aucune. Il maîtrise sa monture, la ménage quand il le faut, sans jamais trop en rajouter, pour mieux servir le propos d'une poésie qui fait des allers-retours entre la Terre et la Lune.

 

Après 15 ans passés à accompagner des chanteurs et des chanteuses, j'ai eu envie de faire quelques pas jusqu'au devant de la scène et de m'accompagner moi-même, avec mes textes et ma musique, déclarait-il au Centre de la Chanson avant la sortie de son premier cinq titres autoproduit, en 2014. 

Par grande envie et pur plaisir, et parce que jusqu'à présent je n'avais écrit que de la musique et que les mots, ça m'appelait, j'adorais mais n'osais pas, ce qui est bête. Comme tout ce qu'on n'ose pas faire, ajoutait-il philosophe.

 

Quand François Puyalto cède à la tentation de prendre la parole, c'est un flot de mots qui ne cherchent pas forcément la rime mais plus la note... le souffle de la voix vient se substituer à celui d'un cuivre absent et complète ainsi l'éventail de sons livrés par les marteaux, cordes et baguettes.

Il n'hésite pas non plus à se lancer dans un numéro de funambule voix-claquements de doigts qui se transforme sur le disque en duo d'équilibristes voix-batterie, So Long.

 

 

Ces histoires sont celle de la nature et des animaux, celle et ceux qui nous entourent mais aussi qui nous habitent. Il pose ses textes sur la pointe des pieds entre les mesures. La bêtise y est tournée en dérision, la beauté montée en épingle, sur des morceaux aux tempéraments diablement jazzy... mais pas un jazz qui trompette d'arrogance.

 

Si tous ces êtres humains ont donné un nom à tous les animaux, les graines semées avec ses deux premiers EP donnent autant de chansons qui vous enveloppent dans une sorte de bleu, celui qui met des cercles dans des ronds... en prend trois, mais pas cinq et les réadapte fiévreusement... avec des ambiances plus hybrides et nocturnes qui ne sont pas sans rappeler Richard Hawley (Chanson pour la maison, Si on t'avait dit).

 

 

Paradoxalement, mais certainement pas innocemment, il place son instrument au second plan sur une grande majorité de titres de son premier album, quand il ne cache pas sa basse derrière un jeu de guitare à quatre cordes. Le trinôme formé avec Tarik Chaouach aux clavier Rhodes et piano, et Rafaël Koerner à la batterie explore ainsi les possibilités offertes du clair de Lune au funk psychédélique.

 

Le disque laisse entendre toute la complicité entre François et Tarik qui remonte aux années Taranta-Babu! et La Peau, à toutes les bandes originales et les 15 ans à composer aux côtés notamment d'Emily Loizeau, qui lui permettent d'entrer dans la lumière avec une assurance évidente autant que méritée, puisque son talent était déjà connu."

 

 

French-o-rama

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